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Deus absconditus,  anno 100,  n. 3,  Luglio-Settembre 2009, pp. 29-37

 

 

Sr. Marie-Cécile Minin osb ap

Le Fichier central des Ecrits :
un outil indispensable pour découvrir
le patrimoine spirituel mectildien

Dans l’Histoire de la Confédération des Bénédictines du Saint-Sacrement, sœur Marie-Catherine Castel, moniale de Bayeux qui fut longtemps archiviste et secrétaire, a retracé les étapes et les raisons qui portèrent vers 1948 à la redécouverte des Ecrits de Mère Mectilde. « Maintenir l’unité de l’Institut […] travailler  […] au maintien de l’unité de l’esprit et de l’union des monastères »[1],

La promulgation de la Constitution apostolique « Sponsa Christi » en 1950, suivie de la commémoration du Tricentenaire de la fondation de l’Institut en 1953, et enfin en 1957, du 3 au 9 octobre, la Première Assemblée Confédérale à Paris ouvrent la voie à un projet de valorisation du patrimoine spirituel de l’Institut.

Lors de cette Assemblée voit jour, le dimanche 6 octobre, le désir commun « d’une étude historique et doctrinale de l’œuvre de Mère Mectilde » et où les « Monastères (…) ont été invités à inventorier leurs Archives » [2].

Cette grande intuition trouve une confirmation en 1965 avec le décret Perfectae Caritatis qui appelle les religieux à revisiter leurs sources afin d’en extraire un enseignement pour aujourd’hui en vue de la rénovation adaptée de la vie religieuse qui, peut-on lire dans Perfectae Caritatis

 comprend à la fois le retour continu aux sources de toute vie chrétienne ainsi qu'à l'inspiration originelle des instituts et […] la correspondance de ceux-ci aux conditions nouvelles d'existence. […] Le bien même de l'Eglise demande que les instituts aient leur caractère et leur fonction propres. C'est pourquoi on mettra en pleine lumière et on maintiendra fidèlement l'esprit des fondateurs et leurs intentions spécifiques de mêmes que les saines traditions, l'ensemble constituant le patrimoine de chaque institut[3].

Tel a été le travail accompli grâce à la création d’un Fichier Central des Ecrits qui a permis d’accéder aux documents sources.

La formation du patrimoine spirituel mectildien, le fond des Écrits actuellement disponible, l’élaboration du Fichier central des Écrits, son utilisation pour la publication des Ecrits, les initiatives en cours dans plusieurs pays, enfin la nouvelle édition italienne du Véritable esprit, tels sont les points fondamentaux que nous allons reprendre un à un.

I – La formation du patrimoine spirituel mectildien

La fidélité au « patrimoine spirituel » [4] a été rappelée en 1994 dans l’exhortation apostolique post synodale Vita consecrata :

Dans la sequela Christi et dans l'amour pour la personne du Christ, – peut-on lire dans le document – certains points touchant au progrès de la sainteté dans la vie consacrée méritent spécialement d'être mis en relief aujourd'hui. Il est avant tout demandé d'être fidèle au charisme fondateur et au patrimoine spirituel ensuite constitué dans chaque Institut [5].

Mais il est vrai que c’est aussi la fidélité à recueillir ce patrimoine et à le transmettre qui a ouvert la voie à un authentique chemin de sainteté dans la continuité et l’innovation.

A – Le recueil des documents

Si les lettres de Mère Mectilde ont fait l’objet de copie avant leur envoi, il en va autrement pour son enseignement oral parce que Mère Mectilde était dotée d’une grande facilité d’expression et maîtrisait très bien sa pensée. La manière dont les conférences et chapitres ont été recueillis nous est donnée par les textes eux-mêmes. Ainsi au début d’une conférence on peut lire : 

« ensuite elle [Mère Mectilde] parla à une partie de la Communauté qui était présente » [6].

Et dans la même conférence une scribe annote à propos d’un passage : «  j’en ai déjà écrit quelque chose à un autre endroit, je rajouterai seulement ce qu’une autre en a encore retenu, nous avons réuni le tout ensemble ».

Ainsi des Entretiens familiers, des conférences ou des discours improvisés ont été pris au vol par des « scribes volontaires ou désignées (…) qui transcrivent et qui, éventuellement, font approuver par l’auteur leur texte pour en garantir l’authenticité, qui enfin les transmettent à d’autres, lesquels à leur tour les recopient ou les classent dans les biens de famille » [7].

La plus zélée de ces scribes n’est autre que Mère Monique des Anges de Beauvais (1653-1723) qui fut secrétaire particulière de Mère Mectilde pendant de nombreuses années. Mère Mectilde appréciait beaucoup la grande simplicité de Mère Monique des Anges et la surnommait « Mon petit Ange ». Mère Monique des Anges fut une fidèle copiste qui soumettait, autant que possible, son travail à l’approbation de Mère Mectilde. Elle fut aussi l’auteur du récit de la fondation de Rouen dont elle fit partie. La narration, terminée en 1686, fut approuvée par Mère Mectilde à laquelle elle communiqua son manuscrit.

Ainsi le manuscrit N 254 porte à la page 6 ces mots de Mère Monique des Anges :

« J’avertis que toutes les lettres qui sont dans ce livre ont été tirées sur les originaux de Notre Mère ».

La mention de son nom sur plusieurs manuscrits écrits de sa propre main leur confère un haut degré de fiabilité et la certitude d’être en présence de textes extrêmement fidèles [8].

B – La transmission des documents

D’autres moniales ont travaillé avec une scrupuleuse fidélité à la transmission des documents mectildiens, telle Mère Marguerite de l’Escale [9] à qui on doit le manuscrit N 248, qui est une biographie de Mère Mectilde.

Il faut mentionner aussi Mère Marie-Bénédicte du Saint-Sacrement de Béon de Lamezan, elle aussi secrétaire particulière de Mère Mectilde dans les dernières années de sa vie. En tant que telle, elle était habituée à suivre la pensée de Mère Mectilde, à la transcrire fidèlement et à l’écrire rapidement [10].

Intéressante enfin est la compilation de textes publiée en 1683 sous le titre Le Véritable esprit des Religieuses adoratrices perpétuelles du Très Saint-Sacrement de l’Autel. Il s’agit d’un assemblage de conférences, lettres et écrits, pas toujours de Mère Mectilde d’ailleurs, dont la curatrice serait Mère Marie de Jésus Petigot [11]. Cet opuscule, véritable compendium de la pensée mectildienne, a fait date dans l’histoire de l’Institut. Il nous transmet de plus quelques textes inconnus des manuscrits recensés.

II – Le fond des Écrits mectildiens

Le fond des Écrits est répertorié sous deux formes : les sources formelles d’une part et les sources matérielles d’autre part.

A – Les sources formelles mectildiennes

Par sources formelles, on entend les manuscrits et les recueils ou livres qui conservent les écrits de ou sur Mère Mectilde. La plus grande partie du fond est composé de manuscrits. Il y en a plus de deux cents répartis entre les monastères des Bénédictines du Saint-Sacrement, quelques abbayes, des bibliothèques municipales ou nationales, des archives départementales ou nationales. L’existence de certains d’entre eux, aujourd’hui disparus ou perdus est encore attestée au XIXème siècle où heureusement, ils avaient été recopiés [12]. Il n’est pas impossible de découvrir encore quelques manuscrits.

Certaines copies des XIXème et XXème siècle, quasi identiques entre elles, contiennent des écrits qui ne se trouvent dans aucun manuscrit ancien connu. Un cachet d’authenticité leur a été reconnu. Il existe aussi des cahiers qui sont des copies faites au XXème siècle. Le fichier mentionne aussi les recueils imprimés [13].

B – Les sources matérielles mectildiennes

Quant aux sources matérielles, il s’agit là du patrimoine spirituel des Ecrits de Mère Mectilde que l’on peut classer en quatre groupes. En premier lieu, il y a les Ecrits à caractère spirituel tels la correspondance, les chapitres et conférences, les entretiens familiers, les billets personnels adressés aux sœurs, les actes, les élévations, les oraisons, les suppliques.

En deuxième lieu, il y les Ecrits à caractère historique tels les biographies, les mémoires.

En troisième lieu, il y a les Ecrits à caractère juridique, telles les constitutions, règlements,  registres, actes notariés etc. …

Enfin, il y a les documents à caractère liturgique, tels le Cérémonial ou le Propre des Offices.

Seuls les deux premier groupes d’Ecrits ont fait l’objet d’une édition partielle récente [14]. La qualité de conservation des documents est impressionnante quand on connaît les vicissitudes rencontrées par certaines communautés. Ainsi après le bombardement du monastère le 31 août 1944 qui coûta la vie à 34 moniales, 4 prêtres et un millier de civils réfugiés les lettres autographes de Mère Mectilde à la Communauté de Varsovie de 1688 à 1697 furent retrouvées intactes dans les décombres [15]. On peut constater ainsi combien l’absence d’une centralisation du patrimoine documentaire mectildien a été une vraie garantie pour sa conservation au cours des siècles.

A trois siècles de distance on ne peut que remercier les copistes du XVIIème siècle pour le travail accompli non sans fatigue. Si elles avaient eu à choisir entre la plume et le cornet à encre, la machine à écrire des années cinquante ou l’ordinateur du nouveau millénaire, nul doute qu’elles auraient opté pour ce dernier par souci d’efficience. Mais qu’auraient-elles transmis aux générations futures ? Seulement des kilos de papier noircis de caractères bien alignés mais sans vie et dépourvus de ces multiples nuances de l’écriture qui ont fait l’admiration de celles qui ont été appelées au milieu du XXème siècle à entreprendre la création d’un Fichier Central des Ecrits.

III – Le Fichier central des Écrits

Le 15 janvier 1959 une lettre du secrétariat du monastère de la rue Tournefort à Paris est envoyée à tous les monastères. Nous en reportons ici quelques extraits : « Le plan proposé au moment de la réunion de la Confédération, en 1957, a été amorcé. Dans un silence laborieux, pendant toute l’année dernière, le travail de recensement a été effectué au monastère de Bayeux [….] Il faut maintenant faire appel aux monastères qui possèdent des dactylographes […] Afin de faciliter le travail de collationnement qui suivra, nous demandons que l’on se conforme bien à reproduire aussi exactement que possible le modèle envoyé » [16]. On y trouve ensuite toutes les indications pour commencer le travail de dactylographie des documents répertoriés.

A – L’élaboration du Fichier central des Écrits

Cette même année 1959, une équipe internationale de moniales est constituée. Elle est composée de Sœur Marie-Claire Grafeuille (+ 1975) de Paris ; Soeur Marie-Joseph Max, actuelle Prieure du monastère de Peppange (Grand Duché du Luxembourg) ; Sœur Marie-Catherine Castel de Bayeux ; Sœur Marie-Véronique Andral (+ 2001) de Mas-Grenier ; Sœur Maria-Magdalena Monticelli (+2004)  de Milan; Sœur Marie-Béatrice Juan (+2006) de Paris, Sœur Jeanne d’Arc Lervack, de Dumfries actuellement à Craon.

A partir de 1960 et surtout en 1964 cette équipe se réunit régulièrement au monastère de la rue Tournefort, où, à l’époque, sont conservés un grand nombre d’archives. L’éparpillement des sources manuscrites n’a pas facilité le travail. Il a fallu réunir, inventorier, classer, transcrire, comparer et discerner avec un jugement sûr.

La dactylographie des textes est entreprise avec patience. Le travail est suivi par Melle Vieillard, maître de recherche au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS-France) [17].

Le Fichier central donne ainsi une description des manuscrits (dimension, nombre de pages, auteur, monastère de provenance) et de leur contenu.

Une liste alphabétique des incipit de tous les textes recensés a été établie avec les principales variantes entre les finales (excipit) du manuscrit de base utilisé et d’autres manuscrits. Il est ainsi aisé de retrouver une fiche et, soit d’en utiliser les données, soit de la compléter éventuellement. De plus, si un manuscrit venait à être découvert, son contenu serait facilement intégrables au Fichier central

Ce Fichier, conservé au monastère de Rouen, contient la reproduction dactylographiée de tous les textes recensés, classés par ordre alphabétique et dotés d’un numéro d’ordre. Le manuscrit utilisé pour la reproduction est aussi indiqué (et souligné) sur la première page dactylographiée de chaque Ecrit recensé.

Grâce à ce travail de défrichement initial il a été ainsi possible de préparer les premiers grands travaux de publication.

B – La révision du Fichier central des Ecrits

Avec le travail de publication des Écrits de Mère Mectilde il a été nécessaire de compléter ou de corriger ou encore d’intégrer de nouvelles données dans le Fichier Central. En effet, certains monastères, tels Rumbeke en Belgique ou les monastères polonais n’avaient pas été en mesure de communiquer leurs manuscrits.

Par la suite, au cours des années 1990 une révision complète et systématique de ce fichier a été entreprise. Chaque fiche a été vérifiée puis recopiée après mise à jour [18]. Et pour ce motif, o peut lire sur chaque fiche, en haut à gauche « copié ».

Grâce à la révision du Fichier central des Ecrits les doublets, par exemple, ont été supprimés ou réintégrés dans les excipit ou finales de textes.

Mais il est certain que tout au long de la publication des écrits, il sera toujours possible de rencontrer des inexactitudes et donc nécessaire de mettre à jour ce Fichier.

IV – L’utilisation du Fichier Central pour la diffusion des Ecrits mectildiens

C’est à Sr Jeanne d’Arc Foucard et à Sr Marie-Pascale Boudeville, archivistes du monastère de Rouen, que l’on doit les recherches en vue des premières grandes publications d’écrits mectildien, au début des années 1970. L’essentiel de ces publications ayant été présenté par dom Joël Letellier dans l’ouvrage collectif Une âme offert à Dieu en saint Benoît, c’est à cet ouvrage que nous renvoyons [19].

Nous nous arrêterons uniquement sur quelques initiatives ayant rendu plus accessible le patrimoine spirituel mectildien.

A – Les initiatives entreprises en Italie, Allemagne et Pologne

 Il est bien connu que la diffusion d’une pesée par le biais d’une Revue de spiritualité permet de rejoindre un éventail plus ample de personne. C’est l’option retenue en Italie, grâce aux Revues de Spiritualité Deus absconditus et Ora et Labora qui ont permis une plus ample diffusion du patrimoine spirituel mectildien. C’est surtout à partir de 1998, année de la Commémoration du troisième centenaire de la mort de Mère Mectilde, qu’une série impressionnante et ininterrompue de travaux voit le jour avec une ouverture sur de nombreux thèmes. Mère Mectilde, en tant que telle, commence a susciter un intérêt qui perdure jusqu’à maintenant. Quelques auteurs partent à la découverte de sa vie, de sa mission, de ce qu’elle a été en tant que femme, chrétienne, consacrée, maître de vie spirituelle, fondatrice, âme mariale, philosophe, psychologue, théologienne, catéchiste. Tous les articles forment une belle mosaïque où se dessine peu à peu une physionomie de Mère Mectilde riche, attachante, pénétrante, simple et vraie. Très large est l’éventail des auteurs (évêques, prêtres, moniales, moines, religieux, laïcs, chercheurs, oblats et oblates bénédictins) provenant de l’Italie et de l’Europe.

En Allemagne le monastère de Cologne a créé en 1995 la collection Recherchen qui compte actuellement 25 volumes en langue allemande et un volume en langue anglaise sur Mère Mectilde ou sur la spiritualité du XVIIème siècle. Le volume Recherchen VIII intitulé Bibliographia Mechtildiana publié en 1998 a fait l’objet d’une réédition en 2001. C’est un outil de recherche appréciable.

En Pologne, le monastère de Varsovie a entrepris un travail d’avant garde en ouvrant l’accès aux archives des monastères polonais via Internet grâce à la création du site www.Mectilde.info. Le Fichier Central des Ecrits, dans sa version primitive, est téléchargeable à partir de ce site, de même que des documents tels que le Cérémonial de 1669, le Règlement des Offices, des reproductions de portraits de Mère Mectilde et surtout les textes manuscrits..

B – La nouvelle édition en langue italienne du Véritable esprit

La nouvelle édition du Véritable esprit en italien, publiée sous le titre Il segreto di Mectilde de Bar [20], mérite aussi une attention particulière tant pour son contenu que pour la traduction offerte car le Fichier central est à la base de cette nouvelle édition.

Grâce aux inlassables recherches de Mère Marie-Véronique Andral il a été possible d’identifier la plupart des textes sources des chapitres du Véritable esprit qui ont été indiqué au début de chaque chapitre avec leur numéro d’ordre dans le Fichier central. De plus, une des particularités de la nouvelle édition est le recours aux textes mectildiens pour éclairer le passages difficiles. Mère Mectilde explique Mère Mectilde.

Il a été aussi possible d’étudier toutes les variantes d’un texte et d’évaluer ce qui peut avoir été modifié quand au sens premier [21].

En outre, en certains endroits la traduction a été faite non sur le texte approuvé et publié du vivant de Mère Mectilde mais sur le texte source pris dans un des manuscrits recensés[22].

Une autre particularité à été l’ajout de quelques mots pour faciliter la compréhension de l’ensemble [23].

Enfin dans plusieurs notes a été transcrite la partie du texte source non retenu lors de la composition, ce qui évite d’aller rechercher le texte [24].

L’utilisation judicieuse du Fichier Central a ainsi enrichi le patrimoine mectildien d’une nouvelle édition du Véritable esprit qui revêt un caractère unique.

 

********

Au terme de cette petite rétrospective, on voit nettement combien le Fichier Central des Ecrits est actuellement l’unique Base de Donnée centralisée permettant de travailler sur le patrimoine spirituel de Mère Mectilde et demeure un outil indispensable pour la découverte ou redécouverte du patrimoine spirituel Mère Mectilde.

Ainsi, à cinquante années de distance, l’intuition prophétique des T. R. Mères Présidentes Mère Hermann de Vinnenberg, Mère Marie-Thérèse de Jésus de Milan, Mère Elisabeth du Saint-Rédempteur de Paris, Mère Celestina du Tabernacle Eucharistique de Ghiffa et Mère Marie de l’Immaculée-Conception de Driebergen [25], est devenue une réalité qui a permis, et permet encore, à nombre de personnes d’approcher Mère Mectilde à travers ses Ecrits, « qui renouvellent très heureusement la portrait officiel de Mère Mectilde et donnent l’impression de la découverte d’un trésor caché et d’une source de vie comme seuls les saints ont su en faire jaillir dans l’Eglise » [26].

Tout cela représente un beau témoignage sur la valeur permanente du charisme propre de celle qui, loin d’être « la grande dame en noir qui parle toujours de la mort », représente au contraire une « des grandes figures religieuses et mystiques du XVIIème siècle » [27] et un grand signe d’espérance pour notre temps.



[1] Sœur Marie Catherine Castel, Histoire de la Confédération des Bénédictines du Saint-Sacrement, Bayeux, 1998, p. 3.

[2] Sœur Marie Catherine Castel, Histoire de la Confédération o. c., pp. 32-33.

[3] Perfectae Caritatis, n. 2.

[4] Sur la notion de patrimoine spirituel voir : Père Hugues Leroy o.s.b., « Charisme fondateur ou patrimoine spirituel ? Les types de fondateurs » in Lien des moniales, juillet 2008, n° 174.

[5] Vita consacrata, n. 36

[6] Conférence n° 2467 (CC 191/1).

[7] Dom Joël Letellier o.s.b., Comme un encens devant la face du Seigneur, in Catherine de Bar, Une âme offerte à Dieu en Saint-Benoît, Collectif, Téqui, 1998, p. 22. La même technique a été utilisée tant par ses paroissiens pour conserver les sermons du saint curé d’Ars que par les moines de Maredsous pour recueillir les conférences de dom Marmion. Mère Mectilde ne fait donc pas exception.

[8] Cf. Catherine de Bar, Mère Mectilde du Saint-Sacrement, Documents historiques, Rouen, 1973, p. 34. et Mère Mechtilde du Saint-Sacrement, Catherine de Bar, Entretiens familiers, Bayeux, 1985, p. 8. Citons par exemple les manuscrits Cr C de Craon, E 73a de la bibliothèque municipale de Rouen, N 254 et N 261 de Bayeux, Z4 de Rumbeke. Ce manuscrit contient entre autre la copié d’une lettre du 5 février 1683 écrite par Mère Mectilde à une Carmélite à propos du Véritable esprit, dont on ne connaît pas d’autre exemplaire.

[9] Cf. Il segreto di Mectilde de Bar, Il Vero Spirito delle Religiose Adoratrici del Santissimo Sacramento [1684-1689],  Introduzione, traduzione e note a cura di Annamaria Valli, Glossa 2009, p. XVI.

[10] Cf. Mère Mechtilde du Saint-Sacrement, Catherine de Bar, Entretiens familiers, Bayeux, 1985, p. 9.

[11] Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. XXXIII.

[12] Catherine de Bar, Mère Mectilde du Saint-Sacrement, Lettres inédites, Rouen, 1976, p. 392. Ainsi les manuscrits T5 et T8 sont les témoins de textes aujourd’hui perdus. Il en est de même du manuscrit T 16 de Tourcoig qui est une copie moderne du manuscrit C 411 de Caen aujourd’hui perdu.

[13] Par exemple les manusrits P 123 de Paris, B 532 de Bayeux et Limon D de l’Abbaye de Limon . Mère Mectilde du Saint-Sacrement, Catherine de Bar, Entretiens familiers, Bayeux, 1985, p. 10. Le Cr cah par exemple est la copie faite au XXème siècle par le monastère de Craon d’un manuscrit ancien actuellement dans les Archives de l’abbaye Saint-Pierre de Solesmes (ms Sol). Les recueils Pe 13 et Pe 20 de Peppange (Grand Duché du Luxembourg ) ont été imprimés au XIXème siècle. Le Pe 20 est daté de 1803 et il contient dix écrits dans l’ordre de leur publication dans le Véritable esprit.

[14] Cf. Catherine de Bar, Fondation de Rouen, Bénédictines du Saint-Sacrement, Rouen, 1977, p. 43 note 31.

[15] Cf. Catherine de Bar, Une âme offerte à Dieu en Saint-Benoît, Collectif, Téqui, 1998, p. 269. Voir aussi Catherine de Bar, En Pologne avec les Bénédictines de France, Téqui, 1984, pp. 392 à 405.

[16] Lettre du secrétariat de Paris, Monastère de la rue Tournefort, 15 janvier 1959. La lettre est publiée en tête du Fichier Central des Ecrits téléchargeable à partir du site « www.Mectilde.info ».

[17] Dom Joël Letellier, Comme un encens devant la face du Seigneur,  o. c., p. 24.

[18] La version mise à jour du fichier est conservée au monastère de Rouen.

[19] Dom Joël Letellier, Comme un encens devant la face du Seigneur,  o. c., pp. 11 à 95.

[20] Il segreto di Mectilde de Bar, Il Vero Spirito delle Religiose Adoratrici del Santissimo Sacramento [1684-1689],  Introduzione, traduzione e note a cura di Annamaria Valli, Glossa 2009

[21] C’est le cas, par exemple, pour le chapitre 15, verset 31. Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. 154, note 9. Sur la genèse  du Véritable esprit, voir les pages. V-LX.

[22] C’est le cas par exemple au chapitre 4, verset 16 où est indiqué en note l’insertion et la traduction de la finale du texte source qui n’avait pas été retenu au moment de la composition.  Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. 51, note 14. C’est aussi le cas au verset 60 de ce même chapitre où il est précisé que sa traduction s’appuie sur le texte source lu dans des manuscrits. Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. 63, note 43. 

[23] Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. 114, note 3.

[24] Cf. Il segreto di Mectilde de Bar o. c., p. 59 note 32, p. 64 note 52, p. 185 note 13.

[25] Cf. Procès-verbal de la Première Assemblée Confédérale à Paris en 1957 in Sœur Marie Catherine Castel, Histoire de la Confédération., o. c., pp. 28-29.

[26] Catherine de Bar, Mère Mectilde du Saint-Sacrement, Documents historiques, Rouen, 1973, p. 34..

[27] Ibid. p. 30.